L’énergétique chinoise pour accompagner le sevrage du tabac

23 mars 2021

Pour rappel 

J’effectue des prestations de « bien-être énergétique » qui ne peuvent en aucun cas se substituer à un suivi et un diagnostic médical effectué par un médecin.

J’effectue un « bilan énergétique » et non un diagnostic médical, mon référentiel est en aucun cas médical mais purement énergétique, je suis incapable de faire un diagnostic médical et remplacer un médecin.

Je travaille avec les méridiens énergétiques selon le référentiel de l’énergétique traditionnelle chinoise et mes allusions organiques sont purement énergétiques et non physiologiques.

Mes prestations sont des accompagnements bien-être qui peuvent s’inclure au sein d’un suivi médical et optimiser ce-dernier mais en aucun cas le remplacer, donc je ne vous demanderai jamais d’arrêter un traitement médical au bénéfice de l’énergétique chinoise.

Je m’assurerai que vous effectuez le suivi médical que votre cas pourrait nécessiter et ne manquerai pas de vous conseiller de le faire si tel n’est pas le cas.

L’énergétique traditionnelle chinoise est avant tout préventive et son rôle est de maintenir un équilibre énergétique du corps, dont le déséquilibre est l’origine de toutes les pathologies.

Je vous attends donc pour prendre soin en douceur et bienveillance de votre bien-être énergétique.

Les conséquences du tabac :

Rappel des désagréments causés par la cigarette (même si tout le monde les connait il est toujours bon de les rappeler)

La cigarette porte atteinte à votre santé :

Elle favorise le cancer du Poumon,

Elle favorise rhumes et autres pathologies ORL,

Elle augmente les risques d’infarctus.

La cigarette porte atteinte à votre apparence extérieure :

Elle accélère le vieillissement,

Elle ralentit le processus de cicatrisation,

Elle fragilise les cheveux,

Elle favorise la cellulite,

Elle donne un aspect des chairs moins ferme,

Elle aggrave les varicosités.

La cigarette porte atteinte à votre porte-monnaie :

Elle occasionne des dépenses régulières, lesquelles mises bout-à-bout sur une année, représente des sommes non négligeables qui pourraient être utilisés pour des plaisirs plus vertueux, comme un voyage par exemple.

La cigarette porte atteinte au bébé lors d’une grossesse :

Elle ralentit la croissance du fœtus,

Elle favorise les accouchements prématurés et les fausses couches,

Elle augmente les risques de maladie respiratoire chez le bébé à la naissance ainsi que la mort subite.

La cigarette porte atteinte à votre sexualité :

Elle diminue le plaisir,

Elle diminue la « puissance » sexuelle et favorise donc l’impuissance,

Elle perturbe la fertilité

Enfin la cigarette porte atteinte à votre forme :

Elle diminue les performances sportives,

Elle augmente le risque de fracture,

Elle provoque des « coups de pompe ».

Cette liste n’est pas exhaustive, mais elle permet d’avoir un aperçu non négligeable des désagréments apportés par la cigarette, jour après jour, de cigarettes en cigarettes, de paquets en paquets, de manière sournoise car déguisé en plaisir dans l’instant présent.

Ce plaisir compensatoire détourne notre attention de la seule chose réellement importante : la préservation de notre santé.

La vision énergétique des effets du tabac à long terme :

Stéphane Ribis_Acupuncture_Cabinet_Orsay

En tant qu’énergéticien j’ajouterais que la cigarette dans son plaisir compensatoire nous amène du yang, lequel je vous le rappelle, amène dynamisme et énergie (voir l’article sur le yin/yang).

Ce dynamisme est forcément le bienvenu dans notre société productiviste fondée sur des critères de performance. La quette d’une source d’énergie externe quasi illimitée devient alors vitale lorsqu’on est emporté dans cette frénésie sociétale, que l’on veut honorer en toute circonstance et sans faillir.

Or cet apport de yang régulier et frénétique, sur du long terme, commence à être délétère pour le yin lequel je le rappelle est le principe constitutif de notre corps (le yin= les chairs, les os, le sang, les organes etc… (voir l’article sur le yin/yang).

Car en fait c’est le yin qu’il faut nourrir (sans excès non plus), lequel va nourrir le yang qui va dynamiser le yin, le cercle vertueux va alors s’engager entre ces deux polarités. Par contre un yang excessif épuise le yin à la longue, nous aurons alors un cercle vicieux d’autodestruction.

Ce seront notamment les yin du poumon et du foie qui seront déficients à la longue avec des conséquences lésionnelles irréversibles sur ces organes.

Le tabac est de saveur piquante, or la saveur piquante va tonifier le yang du foie et en énergétique chinoise le foie qui correspond à l’élément bois, est rattaché au sentiment de la colère, donc une tendance colérique et irritable va émerger à la longue.

De plus cette saveur piquante en excès va nuire à la longue comme je le disais plus haut au yin du poumon = métal et du foie = bois.

En énergétique chinoise nous avons une liaison privilégiée entre le poumon et la vessie qui explique les cancers de cet organe souvent observés chez les fumeurs.

Le Poumon est aussi en relation privilégiée avec son organe yang couplé = Gros intestin qui gère énergétiquement la gorge, d’où là aussi les cancers de la gorge souvent observés chez les fumeurs.

L’acupuncture pour lancer le processus de sevrage :

Stephane Ribis_Acupuncture_Médecine chinoise_Île de France

C’est un processus d’accompagnement qui peut se faire sur plusieurs séances surtout si on est appelé à gérer les différentes conséquences à l’arrêt du tabac dont on parlera plus loin.

Cela dépendra de chaque personne qui viendra avec son niveau de motivation et de volonté et chaque personne aura son lot de conséquences qui suivront l’arrêt du tabac, surtout si elle fume depuis longtemps.

Dans un premier temps on va couper le « besoin » du tabac, et pour cela une séance peut suffire, ou deux…

Mettre en échec le besoin :

Lorsqu’on arrête le tabac du jour au lendemain par ces propres moyens, on éprouve un manque dont les signes caractéristiques sont : l’énervement et l’obsession.

L’énervement va se caractériser par le fait d’être extrêmement irritable, s’emporter facilement, s’agacer rapidement dans toutes situations, de ne pas tenir en place, être extrêmement nerveux, etc…ces symptômes vont aller crescendo de jour en jour pour atteindre un pic au bout de trois semaines à un mois, entrainant de ce fait la rechute fréquemment durant cette période difficile.

C’est également une période difficile pour l’entourage qui doit supporter cette irritabilité.

L’obsession est le fait de ne penser qu’à ça, une seule idée revient sans cesse : « allumer une cigarette et fumer », d’autant plus difficile à éliminer que vous vous ennuyez.

Ainsi ces deux « tortionnaires » que sont l’énervement et l’obsession vont harceler le fumeur qui aura décidé de s’arrêter par ces propres moyens et seulement un quart d’entre eux vont résister à cet appel incessant de la nicotine au prix souvent d’une grande souffrance psychique et physique.

Cette première séance d’acupuncture a justement pour effet de « couper » ce besoin de fumer.

Ce qui va amener une aide non négligeable pour le candidat à l’arrêt du tabac et lui adoucir les épreuves décrites plus haut.

Cette première séance d’acupuncture va concerner juste deux points situés symétriquement sur l’aile du nez dans le creux formé entre l’os propre du nez et les cartilages : le point « chiapi »

Physiologie du point « chiapi » :

La méthode du point « chiapi » connu également sous l’appellation chinoise du point curieux « Bitong » a été rapporté par le docteur acupuncteur Yves Réquéna.

Ce point exerce une action efficace sur le besoin de fumer par :

 L’innervation du nerf trijumeau = nerf de la sensibilité du visage,

L’innervation du nerf olfactif = le nerf de l’odorat,

L’innervation des terminaisons du sympathique.

Ces trois innervations par des rapports complexes entre elles, vont influencer le fonctionnement des zones centrales du cerveau ou s’imprime la dépendance au tabac et aux autres drogues…

La première séance d’acupuncture agit comme un « coupe circuit », elle supprime le besoin et donc les symptômes du manque énoncés plus haut.

Cette séance peut être éventuellement complétée par une ou deux séances supplémentaires suivant le besoin de l’individu et son ressenti.

La condition de réussite suite à cette séance est de ne pas réintroduire de nicotine sous peine de réamorcer la dépendance et la sensation de manque.

Une méthode qui marche à 80% :

Le Dr Réquéna rapporte ces propres résultats après trente ans et environ 20000 fumeurs traités et affirme que cette méthode du point « chiapi » donne 70 à 80% de bons résultats dès la première séance, cependant pour les fumeurs motivés qui réalisent une deuxième voire une troisième séance les résultats sont de 100% sur le syndrome du manque.

Le Dr Réquéna remarque cependant que les consultants qui réussissent ont tous le désir sincère de s’arrêter, ce qui représente la condition nécessaire pour engager ce processus de sevrage.

Sincérité de désir que le thérapeute aura à cœur de tester lors de la première séance afin de pouvoir conseiller au mieux le consultant et savoir si il sera capable d’aller au bout du processus de sevrage.

Il est à noter que les résultats de cette méthode ne dépendent pas de la quantité de tabac fumée, ni du nombre d’année, de plus cette méthode n’est pas contre indiquée pour les femmes enceintes pour les éventuelles fumeuses surprises par une grossesse et qui n’ont pas eu le temps d’arrêter.

Il reste à gérer l’envie :

Blog Stéphane Ribis_Acupuncture_Energétique chinoise
Photo © Andrea Piacquadio – Pexels

Comme dans tous les processus de sevrage il reste des aspects que le consultant doit gérer seul, ici ce sera l’envie : certaines cigarettes sont prises par envie et non par besoin.

Cette envie est produite par l’habitude de consommer la cigarette à des moments bien précis de la journée, elle est alors associée à une situation extérieure comme la prise de café, la plus répendue.

Chaque fois que cette situation revient il y a alors un phénomène d’autosuggestion qui se met à l’œuvre : « je m’en fumerais bien une », c’est un caprice auquel il ne faut pas céder.

La séance d’acupuncture ne gère pas cette envie, il s’agit alors d’être attentif et de rester vigilant, d’observer la situation et tromper l’envie qui ne dure jamais très longtemps, pour passer très vite à autre chose.

L’envie ne créée pas de tourments physiques et psychiques comme le besoin, l’envie est juste liée à un instant et un stimulus externe qui va faire penser à un geste ou une action ici le fait de fumer associée au moment du café par exemple, il suffira alors de dépasser cet instant en faisant diversion avec une autre action de substitution, cela demande vigilance et volonté.

Quelques trucs pour gérer l’envie :

Ces envies peuvent se manifester jusqu’à 6 fois sur une journée, c’est dire la vigilance dont il faut faire preuve, mais cette envie ne dure que 1 à 3 minutes et disparaissent en s’espaçant et en s’estompant au bout d’une quinzaine de jours, un mois parfois.

Le Dr Réquéna nous dit que lors de la première semaine de sevrage si ces envies se font chaque jour un peu moins ressentir, alors on est sur la bonne voie.

En revanche, si dans les quinze premiers jours il subsiste de l’énervement suffisant pour troubler la sérénité et si les envies se transforment en idées fixes alors ne pas hésiter à faire une séance d’acupuncture de rappel, la première ne suffit pas.

Attention donc à cette cigarette prise par réflexe automatique, quand le téléphone sonne, quand on fait un break, lorsqu’on attend dans un bouchon de trafic routier etc…et la liste de situations auxquelles on a associé ce geste de fumer et d’avoir une cigarette aux doigts qui se combine avec des tics, des attitudes et des manières peut être longue.

Avec le temps on peut finir par croire que cela fait partie de sa propre personnalité. En fait il n’en est rien, ces habitudes gestuelles et automatismes peuvent se déprogrammer rapidement, au bout d’une dizaine de jours, l’ex-fumeur fini par oublier ses gestes avec la cigarette et en compose de nouveaux, preuve qu’ils ne faisaient pas partie de sa personnalité.

Ainsi cette indépendance gestuelle retrouvée va laisser place à l’enthousiasme et l’euphorie car on retrouve ainsi un peu d’estime de soi pour avoir réussi à mener à bien une chose bonne pour soi et sa santé.

Dans les premiers jours du sevrage lorsque les envies seront les plus fortes, il faut tromper la manie du geste et pour cela on peut mâchouiller un swing gum, un bâton de réglisse, une allumette ou encore boire un grand verre d’eau au moment où l’envie se fait ressentir et est la plus forte.

Attention également au café et à son odeur qui appelle la cigarette, se rincer la bouche ou se brosser les dents avec du dentifrice après le café du matin et du midi.

Éviter les excès d’alcool durant le premier mois de sevrage surtout les alcools forts comme le whisky, cognac, pastis, loin des repas car une fois de plus cela appelle la cigarette.

Après le geste il faut également gérer la contenance liée à l’obsession du regard que porte autrui sur soi, et souvent d’une timidité non avouée. Sans sa cigarette le fumeur en cours de sevrage à l’impression d’être à nu.

Comme si on devait surmonter une timidité, il faut alors apprendre à minimiser l’attention sur le regard des autres, pour cela deux exercices sont possibles :

Dans un premier temps l’exercice consiste à être dans l’observation de l’autre de manière détachée, sans jugement et avec bienveillance ce qui va permettre de sortir de vous-même et des préoccupations de votre « moi » et être moins préoccupé par l’image que l’on veut donner de soi-même.

Le deuxième exercice consiste à un centrage en vous-même, quel que soit votre position, augmentez la prise de conscience de votre corps en ressentant chacune de ses parties, chacun de vos gestes, chacun des mots que vous prononcez, cette technique permettra de faire cesser le « mental » qui court et qui cherche toujours les raisons et les excuses de ses faiblesses pour les justifier.

Une aide par la phyto-énergétique :

Stéphane Ribis_Acupuncture_L'énergétique chinoise pour accompagner le sevrage du tabac_phyto-énergétique
Photo © Gary Barnes – Pexels

Le tabac est de saveur piquante qui est une saveur yang, donc le tabac représente un apport de yang (dynamisation) régulier.

Le piquant à la longue aura pour action de tonifier l’énergie de la vésicule biliaire et du foie ce qui va donner de plus en plus d’irritabilité et colère et va disperser l’énergie du poumon.

De plus cette plénitude de saveur piquante à la longue va nuire aux poumons et au foie et va vider leur yin

Donc chez un fumeur de longue date on va avoir un déséquilibre entre le yin et le yang par une plénitude de yang = yang en excès et un yin insuffisant.

Donc avec la phyto-énergétique en première intention pour accompagner le sevrage avec des plantes choisies on va compenser l’énergie du piquant qui n’est plus amenée par le tabac.

Donc on amènera une plante à saveur piquante pour continuer la tonification énergétique du couple foie et vésicule biliaire ainsi qu’une plante à saveur amère pour harmoniser l’énergie du poumon.

Nous choisirons donc des plantes piquantes amères fraiches ayant également un siège d’action sur le foie et le poumon ainsi qu’une régulation de l’émotionnel comme : la lavande, la mélisse ou la marjolaine.

De plus l’aspect « fraicheur » de ces plantes permettra de faire circuler l’énergie et permettra de disperser les éventuelles chaleurs internes occasionnées par l’excès de yang apporté par le tabac.

La saveur amère permet également de tonifier l’énergie du rein qui est le siège de la volonté dont le candidat au sevrage du tabac aura besoin.

En deuxième intention pour corriger le terrain laissé par la consommation du tabac, il faudra choisir des plantes à saveur acide pour nourrir le yin du foie, disperser son yang et tonifier l’énergie du poumon, également la saveur douce pour nourrir le yin en général et la saveur amère pour continuer à harmoniser l’énergie du poumon et tonifier la volonté par l’énergie du rein.

Donc des plantes de saveur acide amer doux frais : comme l’aigremoine = acides amers frais ayant pour siège d’action le foie et le poumon.

L’aigremoine que l’on complètera par du tilleul = doux frais ou la mauve qui auront le rôle de nourrir le yin général.

Nous pouvons également utiliser l’aubépine = acide douce fraiche, dans les jours ou les semaines qui suivent l’arrêt du tabac, surtout si on désire être plus calme.

En effet cette plante exerce une action sédative et tranquillisante tout en renforçant le muscle cardiaque et en le ralentissant. Intéressant si la personne souffre en plus de tachycardie ou de palpitations.

Elle est de plus diurétique par son aspect acide et renforcera le yin général de l’individu.

Nous pourrons compléter l’aubépine par une plante amère fraiche comme la centaurée par exemple à moindre dose, qui est un dépuratif du foie et de la rate et un tonique de l’estomac sans aucune contre-indication.

Un accompagnement supplémentaire avec l’acupuncture et la phyto-énergétique :

Les évènements à forte conséquence émotionnelle qui surviennent au moment de l’arrêt du tabac peuvent fortement compromettre cette initiative et la rendre encore plus difficile.

Ces évènements quels qu’ils soient génèrent beaucoup d’angoisse et exposent à la rechute, ils constituent 29% des causes de récidive.

Cependant avant de craquer pour compenser ce trop plein émotionnel, il faut avoir l’honnêteté de se demander si ce souci n’est pas un alibi pour reprendre ou si vous compensez une réelle angoisse.

Dans ce dernier cas il faut craquer modérément bien sûr mais sans culpabiliser et laisser passer « la tempête » émotionnelle et reprendre le processus de sevrage après.

Après une rechute il est parfois difficile de retrouver la motivation et la volonté et facile de se résigner.

La aussi pour retrouver motivation et volonté l’acupuncture peut nous y aider ainsi que la phyto-énergétique, surtout si on a besoin en plus de calmer corps et esprit afin de pouvoir se recentrer sur son objectif de sevrage.

Ainsi le tilleul, la valériane, le millepertuis, l’aubépine, vous aideront entre autres à diminuer votre anxiété et à améliorer sommeil et repos.

Il y a aussi le recourt aux huiles essentielles de lavande, de marjolaine qui permettront de se détendre tout en retrouvant le moral.

De plus faire ou refaire une activité physique en plein air vous aidera à retrouver énergie et motivation car le sport engendre une dynamique du corps qui sera suivie par le mental.

Il est bon également, surtout si on a un rythme professionnel effréné, de se prévoir des temps de repos et de décompression pour se faire du bien. Lire, méditer, marcher dans la nature et profiter de l’instant présent.

« La voix du diable », constitue la cause la plus fréquente de rechute, environ 30%.

Cette petite voix qui un jour vous susurre à l’oreille lors d’une fête, d’un évènement exceptionnel, ou lorsqu’une simple cigarette vous est proposé par un ami : « vas-y, fais-toi plaisir, il y a longtemps que tu ne t’en es pas cramé une ! cela n’aura aucune conséquence… ».

Si vous cédez à cette voix, vous risquez de replonger, même si vous vous êtes arrêté depuis 5 ou 10 ans car un ex-fumeur reste intoxicable dès lors qu’il réintègre la nicotine dans son système circulatoire et vous avez alors 95% de risque de rechute.

Donc même après avoir arrêter il faut garder un mental vigilent et une volonté forte.

Il est vrai que l’arrêt du tabac peut occasionner stress et insomnie ainsi que prise de poids et augmentation de l’appétit.

L’acupuncture peut calmer le stress et améliorer le sommeil par des points spécifiques qui ré-harmonisent les mouvements du yin/yang du corps et ont ainsi un effet sédatif et tranquillisant.

La peur de prendre du poids peut être une des raisons qui vous empêche de vous lancer dans le processus de sevrage. Pourtant il a été observé que la prise de poids reste limitée à 3 ou 4 kg dans les 2 mois qui suivent l’arrêt du tabac.

Cette prise de poids est cependant légitime dans la majorité des cas car le tabac est freinateur de l’appétit donc en son absence on aura plus faim. Cependant on retrouvera le goût des aliments que le tabac avait altéré, ainsi que le plaisir de manger.

De plus il a été remarqué que l’arrêt du tabac par acupuncture entraine dans 70% des cas une faible prise de poids car les signes de manque étant absents, on ne ressent pas le besoin de compenser en grignotant sucrerie et autres stimulants alimentaires.

Cependant il convient de différencier augmentation de l’appétit et boulimie ou « polyphagie morfale » auxquels cas le manque de la cigarette même s’il n’est pas ressenti est masqué par un substitut.

Dans ce cas on fera alors appel à nouveau à l’acupuncture qui permettra un rééquilibre énergétique après un bilan énergétique scrupuleux.

Les signes de la réussite :

Avec l’acupuncture il suffit d’une séance et le cas échéant, une ou deux supplémentaires pour contrôler en prime abord le besoin et n’avoir que les envies à gérer.

Ces envies peuvent se manifester jusqu’à 6 fois par jours au début, mais contrairement à l’obsession liée au besoin, elles ne durent qu’une à trois minutes et disparaissent en s’espaçant et s’estompent au bout de 15 jours en général, parfois un mois.

Si ces envies s’estompent des la première semaine on est sur la bonne voie, en revanche si durant ces 15 premiers jours ces envies se transforment en obsession avec des symptômes physiques d’énervement alors ne pas hésiter à faire une deuxième séance d’acupuncture de rappel.

Bon sevrage à tous!…

Bibliographie : « s’arrêter de fumer avec 1 séance d’acupuncture » du docteur Yves REQUENA / GUY TREDANIEL EDITEUR

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